Comme ton produit est KIS 2013, à savoir Kaspersky Internet Security 2013, note également ce point qui est très important.
Lorsque le produit a été installé et mis à jour via le processus de mise à jour intégré, il faut redémarrer la machine et ce même si ce redémarrage n'est pas demandé.
Une fois la machine redémarrée, il faut s'assurer que la version du produit est bien celle-ci:
13.0.1.4190 (e)

Bien.
Une fois cette vérification effectuée, il va falloir redémarrer la machine plusieurs fois de façon à pouvoir corriger une grosse boulette (voulue ou pas) des développeurs de la maison Kaspersky.
Oui oui ... il y a un truc qui peut être très dangereux dans KIS 2013 et il faut redémarrer la machine plusieurs fois pour s'en rendre compte.

Je m'explique.
Au mois de Décembre dernier, au moment de la diffusion du patch (e) et pour tenter de corriger un problème majeur de cette version 2013 qui occasionne une lenteur de démarrage très importante de la machine, les développeurs de la maison Kaspersky ont mis en oeuvre une solution qui, lorsque la machine est mise en route, déporte la mise en route de la suite de sécurité.
Bon, qu'est-ce que cela veut dire ?
Et bien ceci: à la mise en route d'une machine et pour que la sécurité soit optimale, la suite de sécurité doit démarrer très tôt.

Or là, avec la bidouille qui a été faite avec le patch (e), KIS 2013 démarre ... mais bien plus tard.
Donc, cela veut dire que quand une machine protégée par KIS 2013 démarre ... elle n'est absolument pas protégée étant donné que le démarrage de KIS 2013 a été volontairement retardé par les développeurs.
Par conséquent, par ce stratagème (employé également par Symantec dans Norton Internet Security et Norton 360), la machine démarre beaucoup plus vite ... oui oui ... la machine démarre plus vite et c'est normal car, comme déjà dit, la suite de sécurité ne démarre pas à la mise en route de la machine.

Donc, si la machine démarre et si tout le toutim se connecte à Internet alors que la suite de sécurité est aux abonnés absents, ça craint un maximum !
D'ailleurs, même Kaspersky Lab reconnait que c'est dangereux puisque, dans l'aide de KIS 2013, il est dit ceci:
Il n'est pas conseillé d'utiliser ce mode parce que dans ce cas Kaspersky Internet Security ne vérifie pas les connexions réseau qui ont été établies avant le moment de lancement de l'application.
Par exemple, Kaspersky Internet Security ne va pas intercepter les actions des programmes malveillants qui reçoivent ou transmettent les données lors du démarrage du système d'exploitation et Kaspersky Internet Security ne va pas contrôler la correspondance via les programmes de messagerie instantanée.

Donc, Kaspersky Lab reconnait que c'est dangereux ...
Donc, bien évidemment, il faut corriger ce truc et là on découvre que la manière choisie par Kaspersky Lab pour mettre en oeuvre le truc est très vicieuse.

En effet, la modification programmée par Kaspersky lab se fait par "injection" d'un fichier .reg dans la base de registres de Windows.
Donc, quand on redémarre la machine après installation du patch (e), le truc est injecté dans la base de registres de Windows au moment où Windows a déjà démarré ... donc ce n'est qu'au démarrage suivant que l'on verra la modification.
Donc ... il faut redémarrer 2 fois la machine et hop ... on voit le truc !

Et oui, c'est vicieux car, généralement, après une mise à jour du produit et redémarrage de la machine, les utilisateurs ont pour habitude de regarder si tout est ok dans la configuration du produit.
Or là, au premier redémarrage, tout est ok ... par contre, c'est au seconde redémarrage que le truc se passe ...
Donc, si on ne revient pas jeter un oeil dans la configuration de KIS après le 2eme redémarrage de la machine ... pan ... on passe à travers le truc ... et on se fait avoir en beauté !

Alors bon ... cette bidouille qui se fait en douce (et donc dans le dos des utilisateurs si vous voyez ce que je veux dire) ... est-elle voulue ou pas par les développeurs ?
Alors ça ... mystère et boule de gomme !
Notez bien que, sur une machine, il m'a fallu redémarrer 4 fois de suite pour voir le truc ... oui oui ... ce n'est qu'au 4eme redémarrage que le truc était là.

Alors bon, maintenant que tout cela est expliqué, ce que j'appelle le truc c'est ceci: par défaut, depuis le patch (e) et après au moins 2 redémarrages de la machine, Kaspersky Lab force l'activation automatique "et en douce" de l'option "Céder les ressources du système d'exploitation lors du démarrage de l'ordinateur".
Donc il faut décocher cette option et, pour cela:
1) vous allez dans la configuration de KIS 2013
2) vous sélectionnez "Paramètres avancés"
3) vous sélectionnez "Compatibilité"

Là, vous décochez l'option "Céder les ressources du système d'exploitation lors du démarrage de l'ordinateur".
Oui oui ... vous décochez cette option "Céder les ressources du système d'exploitation lors du démarrage de l'ordinateur".
Voyez sur la copie d'écran qui suit ce que cela donne.

Voilà, c'est tout simple.
Vous noterez que, sur cette affaire, la maison Kaspersky mérite quand même un gros carton rouge car depuis le mois de Décembre que le truc est comme ça (le 21/12 je crois) ... et rien n'a été fait pour le corriger ou pour informer les utilisateurs des risques qu'ils encourent.
Donc, ce qui est triste aujourd'hui, c'est que la plupart des utilisateurs qui sont très contents de voir que leur machine protégée par KIS 2013 démarre très vite ... ne savent pas par quel tour de passe passe la maison Kaspersky a réussi cette prouesse ...
Cela étant, pourquoi ils se priveraient de recourir à cette méthode étant donné que d'autres éditeurs, comme Symantec, font la même chose (je n'ai pas regardé les autres éditeurs) ?

Et oui, c'est triste.