Hé oui, à première vue cette affirmation semble tout au moins curieuse, voire fantaisiste.

Et pourtant, malgré ni fumée ni piquouse ; telle est cette stupéfiante et universelle vérité.

Depuis un certain temps j'avais envie de partager cette vérité avec vous.

Mais c'est Licette, ma petite limace qui vient de me pousser à vous le dire

D'après vous, après cette révélation incroyable : cela aura t-il une incidence au destin lié à l'évolution future de notre monde ?

Dites-moi...

JP

peux tu développer ,ou nous donner un lien stp ?

moi, je me trouve beau et tout le monde l'affirme.......c'est simple non !

en plus j'ai toutes les qualités requises pour être accompagné......alors

je ne me pose pas de question !

pabinvu a écrit :

moi, je me trouve beau

Oui mais ça c'est parce que tu t'es "pabinvu"

Pabinvu, ce qu'il faut dire c'est :

"Absolument vrai, perso, je me trouve plus moche que ce que je suis dans la réalité". 😁

Message original par Jean-Pierre

Hé oui, à première vue cette affirmation semble tout au moins curieuse, voire fantaisiste.

Non, pas curieuse! c' est ce que disaient Ray Charles et Gilbert Montagné

Tout ceci est une exclusivité PCA en avant première mondiale (le JP... )

Je vais déjà vous donner une indication, et on verra si votre cerf vaut grand chose ou pas

Mais attention, votre puissance ntelllllllllllectuelle risque de chauffer très très fort.

Ne vous fiez pas à la routine... Elle nous aveugle et nous écarte des raies alitées.

Bon... je vous donne cette indication en rapport bien entendu avec mon titre de fil de discussion :

Vous êtes-vous déjà regardé devant un miroir ?

Réfléchissez à deux fois avant de raconter des salades, comme dirait Licette...

Photos, vidéos ... (le moindre smartphone permet d'inverser droite-gauche, avant selfie).

Et pour les miroirs, aucune inversion si deux miroirs à 90°. Pourquoi ne pourrait-on pas se voir tel qu'on est ?

Yves mon lapin

10/10

Hé oui...

Dans un miroir nous nous voyons inversés.

Ceci peut sembler mineur, mais pas tant que ça.

J'en vois d'ici qui commençaient à gloser sur mes habitudes alimentaires et de partage avec Licette.

Elle qui adore tant les champignons et certaines herbes...

Oui, c'est évident une fois qu'on le sait...

un petit indice: c'est pour une raison analogue, que les gens qui ont des traits réguliers, sont perçus comme beaux.

Bon je file...

Nous ne nous sommes jamais vus tels que les autres nous voient !

Surtout, on est beaucoup plus con que ce que l'on imagine.

Comme quoi la nature est bien faite. 😁

E-L a écrit :

salut,

Difficile de définir les canons de la beauté…….

Pour nous c'est très facile à savoir, si les types te tournent autour ou viennent te voir sans raison valable….Tu peux être rassurée.

Si l'environnement est désertique il faut faire gaffe...

Je connais beaucoup de gus, esclaves de leurs impulsions, qui passeraient même leur vie à tourner et roder autour de chèvres...

Même un thon, peut avoir l'illusion d'être une reine de beauté, dans certains milieux.

Même une sirène, après tout, n'est qu'une créature mi-femme/mi-thon.

Message original par Jean-Pierre

D'après vous, après cette révélation incroyable : cela aura t-il une incidence au destin lié à l'évolution future de notre monde ?

Salut,

Moi, je dirais qu'elle en a déjà eu une. Au moins intellectuelle.

Tu viens de découvrir un des aspects de la philosophie sartrienne développée dans Huis clos et dans l'être et le Néant sur la question d'autrui : pour faire court, "l'enfer, cest les autres", car ils nous voient tels que nous sommes et non tels que nous prétendons être. Ce qui engendre malaise, honte, et peut devenir insupportable.

Tu fais un sacré raccourci entre la première et la dernière scène.

Sartre ne distingue ni le physique ni le moral, même si dans Huis Clos, il est question de moralité et de culpabilité. Il s'agit d'un conflit entre la conscience individuelle, forcément subjective , et la conscience collective, qui tend vers l'objectivité. Et c'est la prise de conscience du caractère insupportable de ce second aspect qui génère la souffrance individuelle, et donc, chacun cherche à s'en défaire. Estelle tente de tuer Inès, en vain, avec le coupe-papier.

Il faut comprendre que nos défauts ou faiblesses, refoulés ou ignorés, sont précisément ce que les autres voient. Inès, Estelle et Garcin (qui sont tous des criminels) découvrent qu'ils sont bien en enfer parce qu'ils ne pourront plus jamais se libérer du regard accusateur des deux autres, la lumière ne pouvant pas être éteinte. Et chacun juge le crime des deux autres plus grave que le sien, ce qui leur permet de supporter tant bien que mal la situation de jugement dans laquelle il vont devoir continuer d'exister (je ne dis pas vivre, car ils sont morts). C'est le sens de la dernière réplique : "eh bien continuons".

Mais bon, l'idée n'était pas de se lancer dans un cours de philo.

Mais bon, l'idée n'était pas de se lancer dans un cours de philo.

Mais bon, je te remercie je ne me souvenais plus de ce passage

Si vous ouvrez le chapitre de la beauté, elle est en effet relative et non absolue... C'est un concept virtuel basé sur nos acquis sociaux et intellectuels si y a...

Le grand Léonard de Vinci, à l'honneur en ce moment, parlait et décortiquait avec brio le rapport entre Nombre d'Or et harmonie des traits du visage (et autre...).

Le Nombre d'Or... : nous n'en découvrirons jamais immmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmensité et puisssssssssance !

Licette ma petite limace chérie m'en parle très souvent

Relative et non-absolue, mais relative à quoi ?

J'ai vu un clip qui présentait l'oeuvre d'un logiciel qui faisait la "moyenne" entre un millier de visages, le résultat M'a paru particulièrement harmonieux.

Mais ça dépend, de toute façon, de l’échantillonnage (sexe, ethnie, âge ...).

Yves, mon lapin

Relative à quoi ?

Regarde la phrase dito suivante, elle désigne et pointe cela.

Re,

Picasso a définitivement réglé le sort de la beauté (en art) en 1908. Même ses copains du Bateau Lavoir n'ont pas compris.

Là, pas d'accord

C'est une figure de rhétorique...

C'est pourtant un fait indéniable qui a conditionné et conditionne encore tout l'art moderne. Qu'on l'aime ou non (et c'est un autre débat), on ne peut contester que l'art moderne est la progéniture de cinq prostituées de Barcelone.

En farfouillant sur Google, j'ai trouvé ces 2 liens intéressants :

• Des chercheurs expliquent pourquoi la perception de la beauté varie d'une personne à l'autre :

>>>>https://sciencepost.fr/chercheurs-expliquent-perception-de-beaute-varie-dune-personne-a-lautre/

• Comment mesurer la beauté humaine et quels sont les mécanismes qui la régissent et permettent de la percevoir ?

>>>>http://tpe-mesurer-la-beaute.e-monsite.com/pages/la-perception-de-la-beaute-source-de-plaisir-et-de-recompense.html

.

Ce qui est indéniable, en tous cas, c'est que les femmes sont beaucoup plus esclaves de la dictature du paraître que les hommes, en général. Un homme qui a une bonne hygiène de vie, et un comportement social honorable, pour peu qu'il ne soit pas difforme, ne sera jamais esseulé (à fortiori s'il dispose d'un bon niveau de vie et d'un compte en banque fourni );

Une femme qui ne correspond pas plus ou moins exactement, à ce qu'on considère comme b**sable, rencontrera malheureusement dans sa vie plus de difficultés qu'une "poupée".On trouvera toujours un charme à un homme gros, vieux avant l'âge, maladroit, d'autant plus que sa situation sociale et/ou financière sera élevée. Tandis qu'une femme jugée moche, jeune ou vieille, est quasiment certaine, la malheureuse de n'avoir aucun succès, sauf à arborer des signes de richesse, un maquillage et un habillement, extraordinaires et parfois exagérés, ...voire le recours à la chirurgie esthétique. Que seraient certaines "stars" féminines sans ces multiples "changements" ?

Il faut comprendre que nos défauts ou faiblesses, refoulés ou ignorés...

Es-tu sûr de cette explication ?

J'adore huis-clos.

Pour moi,

L'enfer c'est les autres parce que notre comportement est toujours dicté en fonction du regard et la crainte du jugement de l'autre.

On n'existe que par l'autre au point que même si l'on peut s'en affranchir (la porte est ouverte) , on ne le fera pas de peur d'être jugé.

Re,

L'enfer c'est les autres parce que notre comportement est toujours dicté en fonction du regard et la crainte du jugement de l'autre.

C'est en effet un des aspects de l'intersubjectivité sartrienne... Le regard de chacun face au jugement de l'autre est au coeur de sa réflexion.

...même si l'on peut s'en affranchir (la porte est ouverte) , on ne le fera pas de peur d'être jugé.

Je pense que c'est plus discutable (de mon point de vue, qui n'est pas une vérité absolue, bien entendu) car selon ce qui est évoqué dans l'être et le néant, l'autre s'impose à nous en tant que sujet pensant justement sans qu'on puisse vraiment s'en affranchir : même l'indifférence qui pourrait être un refuge (Garcin tente de se boucher les oreilles) n'est qu'un leurre parce qu'elle nous conduirait à une solitude et à un doute encore plus traumatisants. Dans Huis Clos, scène 3 ou 4 (j'ai oublié...), la porte s'ouvre en effet : elle conduit certes vers la liberté, mais aussi vers l'inconnu (le néant, très probablement). Les personnages renoncent donc à sortir, mais je ne crois pas que ce soit par peur d'être jugés ; ils préfèrent subir ce nécessaire jugement des deux autres parce qu'il les justifie en tant qu'êtres et parce qu'ils espèrent toujours pouvoir l'influencer par divers moyens (Estelle tente de séduire Garcin, et Inès tente de séduire Estelle). Les deux autres sont des bourreaux, mais des bourreaux indispensables. Donc, selon moi, ta prémisse est vraie, mais pas la conclusion.

Edit. Ce débat aura, j'espère, le mérite de conduire ceux qui y jettent un œil à lire Huis Clos ou à voir la pièce (jouée à Paris en ce moment, il me semble).

très belle explication.

J'espère que ça donnera à certains l'envie de lire.

Super_GEGE a écrit :

très belle explication.

J'espère que ça donnera à certains l'envie de lire.

Volontiers, mais seulement les images

Re,

Il existe un film, en noir et blanc, avec Arletti dans le rôle d'Inès. Si on excepte la séquence de l'ascenseur dans le générique de début, c'est dans l'esprit du texte de Sartre. Seules les séquences "terrestres" sont ajoutées, mais ça ne nuit pas au sens général.

https://www.unifrance.org/film/3773/huis-clos

Lien par exemple : https://youtu.be/n6s3EXS8Qd4