| ||||||||
Nouvel astucien | Bonjour,
Voici quleques extraits du: Glossaire franco-canadien et vocabulaire de locutions vicieuses usitées au CanadaDe: Dunn, Oscar, 1845-1885Assire. "Passez vous assire, Assisez-vous donc." Transformation vraiment comique du verbe Asseoir. Dans le Ctre. de la Fr., on dit Assiter et Siter: Assitez-vous, sitez-vous donc là. A tout reste. Non fr. Absolument, quand même. "Je ferai ce voyage à tout reste." Aveindre. Fr., mais vieux. Tirer une chose hors du lieu où elle se trouve. Le participe passé est Aveint, non Aveindu. Babiche. En fr., Espèce de petite chienne à longs poils. En canadien pop., Lanières de peau de mouton, de chevreuil, de caribou ou d'orignal, avec lesquelles on coud les souliers sans semelle faits à domicile. Bâdrer. "Vous me bâdrez, C'est bâdrant." Non fr. De l'angl. Bother, prononcé avec l'accent fr. bâdeur. Employez, selon le cas, Déranger, embarrasser, ennuyer, tourmenter, gêner, incommoder, fatiguer, importuner. V. Achaler. Barauder. Action du traîneau à patins glissant de côté dans les ornières ou sur la surface durcie de nos chemins d'hiver. Non fr. et nous seuls pouvions l'inventer. Barauder, dans le Ctre. de la Fr., sig. Mouvoir sur son centre ou obliquement. Beurdas. Can. Vient peut-être de bredi-breda, Avec précipitation et confusion. "Faire du beurdas" sig. Faire du tapage. "Faire le grand beurdas" sig. Nettoyer les meubles et lessiver la maison. Le mot est usité en Bretagne. Dans l'ouest de la France, on dit Berdadas pour exprimer un grand bruit, et Berdadou en parlant du tonnerre: Il fait trop chaud, j'aurons du berdadou ce soir. Berdasser sig. Faire un bruit incommode en remuant quelque chose: Les planches berdassent dans la charrette. Dans le Ctre. de la Fr., on dit Bernasser pour S'occuper de bagatelles. En Nor., Caliberdas sig. Grand bruit. Broue. Pas fr. Mousse de bière, de savon, etc. Brouée. Can. Pas fr. dans le sens de Bruine. Voilà si ça vous plait je continuerai car l'ouvrage est conséquant. @+
Modifié par Anonyme le 19/01/2008 14:00 | |||||||
Publicité | ||||||||
Astucien ![]() | Message original par jpapoo et en georgesmarchaisien ancien, il y a le verbe viender ... "Liliane me le disait donc encore hier, viendez-donc à la maison". | |||||||
![]() ![]() |
Et discutable aussi. Pour "assire", par exemple. On trouve ailleurs (Sylva Clapin - 1894) : "ASSIRE (S’), v. pron., S’asseoir. , v. a., du lat. assidere. Asseoir, mettre quelqu’un sur un siège, ou su tout ce qui peut en tenir lieu. — Assire un malade sur son lit. Assire un enfant par terre, etc. L’ancienne forme française de s’asseoir était s’assier, s’assière, d’où plus tard sont venues s’assiesser, s’assière, deux mots encore aujourd’hui courants, en Normandie, avec notre propre verbe s’assire. « Puis, sans qu’on les y convie, (...) S’assiessent en prélats les premiers » Regnier, Sat. II. « A m’dît de m’assière là emprès d’elle. » La Nouvelle Annaie (Jersey, 1874). Il faut croire, du reste, que l’usage était autrefois fort brouillé sur tous les temps du verbe asseoir, car, dans la comédie de Boursault Esope à la cour, on peut lire, à deux vers de distance, les deux formes impératives : asseyez-vous, e assis-toi." Pas si comique que ça, donc. | |||||||
![]() ![]() | Mori a écrit :Message original par jpapoo Bonjour, VIENDER n'est pas de georges MARCHER mais de thierry le luron dans ces squetches. | |||||||
|
Les bons plans du moment PC Astuces | Tous les Bons Plans | |||||||||||||||
|