Bonjour,

Slackware/GNU/Linux est une des plus ancienne distribution Linux. Malgré des difficultés, elle est encore en activité aujourd'hui. On peut l'installer de plusieurs façons, via un média cd/dvd/sd/usb et même à l'aide d'un noyau Linux et d'un initramfs dédié à son installation qu'on peut charger à l'aide de GNU/Grub.

J'ai utilisé une image pour créer une clé Usb pour installation par le réseau. Il est important de savoir que lorsqu'on configure le réseau à l'installation de la Slack, il faut lui fournir l'adresse IP du serveur et non pas son nom de domaine. Par lui-même l'installateur n'offre aucun choix de serveur ou de mirroir. C'est du moins ce qui m'a été demandé. De plus, on doit lui fournir le chemin vers le répertoire des paquets. Ceci est expliqué par l'installateur. Comme j'ai eu des problèmes de lenteur avec un serveur Ftp, je recommande un serveur Http.

Par défaut, l'installateur installe tous les paquets du dépôt officiel de la Slackware. On peut modifier ça, mais il n'y a pas grand intérêt à le faire, puisque tous les paquets ou presque sont nécessaires ou utiles. Slackware offre dans son dépôt officiel Xfce4 et Kde4 comme environnements de bureau.

Je n'ai pas utilisé Grub de la Slack parce-que je me sert de Grub d'ArchLinux pour charger le noyau Linux de la Slack en mémoire vive. J'imagine que Grub de la Slack s'installe comme celui des autres distributions Linux. Le paquet os-prober est aussi installé, ce qui permet à l'installateur de la Slack de chercher d'autres systèmes d'exploitations à ajouter au menu de démarrage de Grub lors de son installation. Pratique pour avoir un menu Grub multi-boot.

Lors du premier démarrage, tout se passe normalement, les services configurés pour l'être sont démarrés. On arrive à une invite de connexion en mode caractères où on peut ouvrir une session root ou utilisateur normal en lignes de commandes. Le niveau d'exécution 3 est le niveau multi-utilisateurs sans interface graphique par défaut. Le niveau 4 est le niveau multi-utilisateurs avec interface graphique.

Si on veut le niveau 4, il faut éditer le fichier /etc/inittab et modifier la ligne

# Default runlevel. (Do not set to 0 or 6)
id:3:initdefault:

pour

id:4:initdefault:

Sauvegarder et quitter. Au prochain démarrage, le gestionnaire d'affichage Kdm devrait être lancé automatiquement pour une connexion graphique.

Ce qui est intéressant présentement avec Slackware, c'est qu'elle n'utilise pas Systemd. Les scripts de démarrage sont basés sur SysVinit. Le paquet Bluez est en version 4 et Pulseaudio ne fait pas parti du dépôt officiel. Le dépôt officiel de Slackware contient l'essentiel pour une version serveur et/ou de bureau de la distribution. Ces paquets sont à jours surtout si on utilise la branche de développement officielle slackware-current (32 bits) ou slackware64-current pour processeurs compatibles Ibm 64 bits.

Slackpkg est le gestionnaire de paquets qui permet de tenir à jour la distribution avec les paquets du dépôt officiel. Toutefois, on ne peut lui ajouter d'autres dépôts. Il est certain qu'il faut trouver soi-même une façon d'installer des paquets depuis d'autres dépôts binaires ou les compiler depuis les sources. Plusieurs paquets intégrés dans les dépôts officiels d'autres distributions Linux ne le sont pas dans celui de la Slack.

J'ai personnellement choisi d'utiliser la méthode des sources de Slackbuild.org afin d'ajouter au système les paquets qui me manquaient.

La combinaison Xfce4 et Kde4 offre tout ce dont on a besoin pour le bureau sauf que plusieurs paquets multimédias doivent être installés séparément. Je donne ici la liste complète de ceux que j'ai installé depuis Slackbuild.org:

a52dec, aqemu, crystalcursors, fbida, ffmpeg, hostapd, lame, lua, polar-cursor-themes, polyglot, protozoa-cursor-themes, qemu, smtube, texi2html, ttf-bitstream-vera, vlc, x264, xfce4-netload-plugin, xfce4-sensors-plugin, xfce4-whiskermenu-plugin

Pour celles et ceux qui se demandent comment on active et désactive un service au démarrage avec Slackware, il s'agit simplement de donner ou d'enlever à son script le droit exécution dans le répertoire /etc/rc.d.

En résumé, Slackware/GNU/Linux est une distribution très appréciée comme serveur, que ce soit pour le partage de fichiers et d'imprimantes avec Samba, comme serveur Web avec Apache ou, comme moi, comme point d'accès sans fil, serveur Dhcp et Dns avec Hostapd et Dnsmasq. Le choix d'Xfce4 et Kde4 est aussi judicieux pour le bureau. Vient avec eux Gtk et Qt des outils de bureau essentiels.

Les SlackBuilds offrent un espace de compilation intéressant qui permet de completer la logithèque de la distribution. Slackware/GNU/Linux est facile à administrer.

The Slackware Linux Project

SlackBuilds.org

Bonjour,

Jai bien aimé Slackware durant 2-3 ans ..

Mais aujourd'hui je préfère de beaucoups --> (( OpenSuse )) ..

et ....... Debian , bien sur ..