
Le groupe de pirates derrière l'attaque a utilisé deux modules qui ont permis de reprogrammer le firmware des disques durs, et ces systèmes ont été découverts dans plus de 30 pays. Selon Kaspersky, il s'agit du premier malware connu capable d'infecter les disques durs.
En reprogrammant le firmware du disque dur, le logiciel espion devient extrêmement persistant de sorte que ni le formatage du disque, ni la réinstallation de l'OS, n'est une mesure efficace pour l'exterminer.
Le logiciel a aussi la capacité de créer une zone persistante invisible cachée dans le disque dur. Cette zone sert à enregistrer les informations exfiltrées qui peuvent être récupérées plus tard par les pirates.