http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/07/2397348-la-vache-la-piscine-et-de-grosses-reparations.html

Ils se feront rembourser par les assurances......

Comme info vivifiante, je préfère de loin celle-ci du même quotidien :

L'Isle-sur-Tarn : à 72 ans, il va aux championnats de triathlon en Australie

_______________________________________________________-----> vas-y le Cthi !

Le Lislois Pierre Carcaly va participer aux prochains championnats du monde de triathlon le 4 septembre à Moolooba en Australie. À l'âge de 72 ans, il a obtenu son sésame lors de l'épreuve qualificative de Barcelone le 22 mai dernier. Il a terminé premier de sa catégorie vétérans 7 (70-74 ans) après avoir nagé 1,9 km, pédalé 90 km et couru 21 km (distance correspondante à 1 half/ironman) en 7h35. Si à cet âge-là certains ont troqué leurs baskets contre des pantoufles, Pierre Carcaly, lui, pense à faire du sport dès qu'il se lève. Il commença les triathlons en 1985 ; à l'époque, cette discipline arrivait d'Hawaï.

Comme il aime dire : «je faisais du vélo, je savais nager et suite à un accident de vélo je me suis mis à la course à pied. Mais je crois que le sport est inscrit dans mon ADN». Depuis ses débuts, il y a 31 ans, il n'a connu qu'un seul abandon ; il a participé à 33 Ironman dont 16 fois celui des Embruns, l'un des plus difficiles (5 km de natation, 180 km de vélo en montagne et 42 km à pied). «Quand je partais sur un Ironman, je partais sur 12/14h. Le mental prend le dessus à partir de la mi-course. Aux Embruns, on nage dans le noir pour une course qui dure la journée où l'on aura monté l'Isoard. Une fois franchie l'arrivée, pleins de douleurs et courbatures, on ne veut plus en faire d'autres mais dès que les douleurs s'estompent, il nous tarde de participer à nouveau». Pierre, le Lislois depuis 11 ans, s'entraîne quasi quotidiennement sur les routes de l'ouest du Tarn et va nager parfois dans des lacs car les repères ne sont pas évidents en eaux vives. Suite à de fortes douleurs au genou, il se fait opérer du tibia il y a 2 ans pour continuer à faire son sport favori. Son retour sur les routes était un challenge ; aujourd'hui, il apprécie d'autant plus en obtenant sa qualification pour l'Australie. Une réussite associée au soutien sans faille de sa femme qui est toujours présente pour le soutenir malgré ses absences pour compétition ; en effet, vacances ont souvent rimé avec triathlon. Il part chez les kangourous avec pour objectif de terminer avec le meilleur classement possible. Le sport est source de plaisir et Pierre Carcaly un de ses meilleurs ambassadeurs.